Pleurer de JOIE – AD GALERIE 2018

  Rythme, mémoire et évidence… La formule pour synthétiser une histoire. En extraire la sincérité. De HorseS, BullS and Girls  à Blending Cultures, Crespel aura poursuivi un seul objectif : lui-même. Comprendre sa peinture a permis de saisir ses préoccupations. Ou l’inverse. Si l’adolescent s’attardait sur de multiples modèles, l’adulte a balayé cette effervescence jusqu’à se concentrer sur une seule femme. Toutefois, le binarisme n’a jamais caractérisé sa dynamique et nous savons à présent que l’épouse, comme modèle, n’aurait sans doute plus intéressé le peintre sans son travail de muse et les propositions qui en découlent. De même, si les premières toiles cumulent les informations –et, avec elles, les affirmations –, les compositions récentes, à l’inverse, privilégient un phrasé unique qu’elles accompagnent d’harmonies puissantes. Telle une mazurka de Chopin, la mélodie brille tant par sa subtilité que par son apparente facilité. Derrière, par contre, l’usage des temps et des accords assure la teneur émotionnelle de la proposition et éloigne considérablement l’œuvre des pièces pour enfants. Pleurer de J.O.I.E. relève de ce mouvement. De cette dialectique. Le rythme et les accents au service de la simplicité pour atteindre la transparence dont on a manqué par le passé.

Hier et aujourd’hui. Encore une fois. Blending Culturesmatérialisait l’autocritique. Pleurer de J.O.I.E.touche à la rémission. Derrida affirmait que le pardon réclame la mémoire. De la faute et du coupable. Dans l’histoire Crespel, ni péché ni pécheur. Une blessure cependant. Une plaie cicatrisée dont la souvenance irradie tout futur. Que l’on s’en rappelle : pas de liberté dans l’oubli. J.O.I.E.ne pouvait donc pas mourir. Encore moins par omission ou silence. Et puisque d’hier il s’agit, Cédrix s’empare des autoportraits tirés par Tiphaine à l’époque. Les premiers. Crus. Désespérés. Intenses. Des esquisses plus proches du documentaire que du fashion film. Elle y rampe. Elle y tend le bras. Elle appelle. Un cri qui résonne et s’écoute à présent.

Plastiquement, le peintre poursuit le chemin engagé depuis XXLet favorise la physicitécomme la sensorialité du travail pictorial. La seule trace figurative demeure le portrait de sa muse. Autour s’organise un feu de sensations. Par contre, les cadrages que Tiphaine choisit forcent tous la profondeur de champ. Le visage occupe le premier plan tandis que le corps s’engouffre dans un abyme dessiné par la perspective. L’angoisse part du regard et s’étend jusqu’au point de fuite. L’intelligence graphique et sensitive de Cédrix ne pouvait évidemment gâcher l’invitation. Il renforce donc cette sensation d’avalement. Toute sa construction sensorielle accompagne la direction du mouvement. Les à-plats relèvent les contrastes entre ombres et lumières. Les vecteurs, simultanément, dirigent le regard et déterminent, par leur agencement ou leur chromatologie, le rythme comme l’interprétation. Une convergence entre la figure et les accents apportés prend ainsi forme. Mieux ! Pour la première fois, Crespel efface les limites qui séparaient l’objet des nuances qui l’appuient. Un procédé comparable aux essuyés qu’utilisait Bacon. Les tons chair dépassent les frontières du corps et se mélangent aux éléments de rythme et d’intensité. La synthétique pop, protagoniste jusqu’ici, s’ouvre ainsi à une chromatologie plus organique. De même, Cédrix libère la figure dans sa dimension expressive et n’hésite pas à la priver de certains attributs. Afin d’exacerber la dynamique sensorielle de la composition, les questions de représentation et de beauté passent au second plan. Ce qu’il traquait autrefois dans la narration s’amplifie maintenant par l’évidence propre au langage peinture.

 Un paradoxe toutefois. Malgré la désespérance qui anime les clichés originaux, Pleurer de J.O.I.E.ne sombre pas dans la tristesse. Les tons conservent une certaine flamboyance, les appendices dynamisent et les mouvements demeurent vivants. Il n’y a là ni requiem ni complainte. Tout au plus une légère mélancolie. L’élan s’approche plus de la noce que de la rupture. Un choix excessivement logique et compréhensible si l’on veille à l’entendre. Car pourquoi se morfondre ? Ce jadis, aujourd’hui assumé, ne peut qu’être célébré. Mûrir nécessite le bagage informatif de la souffrance. Les évolutions coûtent. Le résultat cependant s’apprécie. Alors, certes, les larmes ont coulé. Certes, le couple a souffert. Mais, s’il doit encore en pleurer, que ce soit de joie…

 

  Rhythm, memory and evidence: the formula that summarises a story. Extracting the sincerity from it. From HorseS, BullS and GirlXto Blending Cultures, Crespel pursued only one goal; himself. Understanding his art helped the understanding of his concerns. Or the other way around. While the teenager lingered on various models, the adult swept all the effervescence away to culminate by focusing on a single woman. However, his dynamics have never been characterised by binary oppositions. We also now know that the wife, as a model, might no longer have interested the artist, had she not worked as a muse, and hence made new proposals. Similarly, while the first paintings used to accumulate information, and with it, affirmations, his more recent compositions, instead favour a unique phrasing accompanied by powerful harmonies. Like in Chopin’s mazurkas, it is the subtlety as much as the deceitful apparent ease, that make the melody shine. Yet the use of tenses and concordances in the background ensure the emotional content of the proposal and make the mazurka far from easy to play. Pleurer de J. O. I. E.belongs to this movement. To these dialectics. Rhythm and accentuations are at the service of simplicity in order to achieve a transparency that was missing in the past.

Yesterday and today, once again. Blending Culturesmaterialised his self-criticism. Pleurer de J.O.I.E.is more about remission. Derrida argued that forgiveness calls for memory. Fault and guilt. In Crespel’s story, there is neither sin nor sinner. An injury, perhaps. A healed wound which, depending how we remember it, will determine the way we perceive the future. We must not forget that there is no freedom in oblivion. This is why J.O.I.E.could not die. Even less by omission or silence. Since we are talking about yesterday, Cédrix returns to Tiphaine’s old self-portraits. The first ones. Raw. Desperate. Intense. Sketches that looked more like a documentary film than a fashion film, in which she crawls. She stretches an arm. Calls out. Her cry still echoes today.

 Plastically, the painter continues the journey initiated with XXL and concentrates on the physicityand sensorialityof his art. The only figurative trace left is the portrait of his muse. Around it a fire of sensations burns. Nevertheless, the framing chosen by Tiphaine forces a certain depth of field. The face occupies the foreground while the body is engulfed into perspective. Anxiety starts with the eye and extends until a vanishing point. Cédrix’s graphic and sensory intelligence could certainly not ruin the invitation. Therefore, he stresses this swallowing sensation. All his sensory construction accompanies the direction of the movement. The flat tints highlight the contrast between light and shadow. Simultaneously, the vectors direct the eye and with their disposition or colour, determine the pace as well as the interpretation. This leads to a convergence of the figure and the accents. For the first time, Crespel erases the limits that separate the object from the nuances supporting it. This can be compared to Bacon’s habit of wiping the paint. Fleshy tones extend beyond the boundaries of the body and mix with the elements of rhythm and intensity. The pop synthetics, so far a main character, open up towards a more organic colour palette. Similarly, Cédrix liberates the figure in its expressive dimension and does not hesitate in depriving it of certain attributes. To exacerbate the sensorial dynamics of the composition, the concerns about representation and beauty are relegated to the background. What he used to seek in narrative is now amplified by the evidence so special to the language of painting.

 This is however, a paradox. Despite the despair found in the original images, Pleurer de J. O. I. E.does not sink into sadness. The tints retain a certain degree of flamboyance, the appendices create dynamics and the movements remain lively. There is neither a requiem nor a complaint. A slight melancholy at the most. The momentum is closer to a wedding than to a break-up. An excessively logical and understandable choice if you care to hear it. Why whine? Once the past has been assumed, it can only be celebrated. Maturing requires the informative baggage of suffering. Evolutions cost. Yet the result can be appreciated. Then, certainly, tears have been shed. The couple has undoubtedly suffered. But if they still have to cry, let it be of joy.

Blending Cultures Galerie Martine Ehmer

L’exposition Blending Cultures réunit deux artistes aux démarches complexes pour un duo show riche et vibrant.

Cédrix CRESPEL et TANC sont des compositeurs. Les formes et les couleurs dansent sous l’impulsion créatrice, leurs oeuvres dégagent tant la spontanéité que la maitrise du mouvement.

Chacun revisite un courant de l’art contemporain. Pour TANC on parle d’Expressionnisme Abstrait tandis que Cédrix CRESPEL se rattache au mouvement Supports/Surfaces. De ce mélange intergénérationnel découlent deux recherches artistiques empreintes d’un profond respect pour le passé et d’une puissance créatrice nouvelle.

C’est dans cette douce folie que les deux artistes se rencontrent. Deux univers qui se frôlent. L’exubérance contrôlée, l’effusion de couleurs, la forme et la spontanéité du geste. TANC et CRESPEL ont créé leurs langages distincts. Un savant mélange de cultures qui animera la galerie Martine Ehmer du 9 septembre au 8 octobre 2017.

Galerie Marcel Strouk

« Mon domicile Conjugal »

Exposition personnelle
Galerie Rive Gauche Marcel Strouk en partenariat avec Montresso Foundation
20.07.2017

« Au fil des résidences le style s’est modifié, affirmé. Cédrix Crespel n’a rien cédé de sa personnalité, ni de son engagement pour sa Muse, mais comme si l’éloignement physique avait décuplé leur complicité et la manière de l’exprimer,le trait s’est progressivement transformé au service de toiles plus suggestives où chacun d’entre nous s’il ose l’avouer y retrouve une part de sa vie, de ses envies et pourquoi pas de ses fantasmes.

L’abstraction a compensé les détails jugés alors inutiles qui disparaissent des décors. Les couleurs explosées entrainent avec elle l’oeil du témoin vers l’essentiel. Le regardeur n’observe plus de l’extérieur l’univers du peintre, il est à l’intérieur de l’oeuvre où l’invisible devient visible. Cédrix nous offre un voyage dans son intimité, “son domicile conjugal” y joue le rôle de décor, mais c’est bien de son intimité qu’il s’agit, un hommage à la Muse et aux femmes qui aiment les hommes, aux hommes qui aiment les femmes. »

JLH

Photos Paul Etard

 

XXL #1 Montresso Art Foundation Morocco

« The confrontation with the unlimitedness of this linen canvases allowed me to measure the limits of my gestural amplitude. As to remind me that the work of art is still larger than his author »
XXL # 1
Jonone Tilt FENX Cedrix Crespel
In partnership with Galerie David Pluskwa
12.12.2016 – 30.01.2017
Espace Montresso*, Marrakech, Morocco

Photos Nicolas Gzeley

CAR CRASH / Solo Show Oct 2015 AD Galerie

« CAR CRASH » de Cédrix Crespel Si Cédrix Crespel peint sa vision de la féminité de manière intuitive et spontanée, il pose aussi son sujet au coeur d’expositions thématiques. L’occasion de révéler au delà de l’esthétisme, une femme « symbole », passerelle de ses émotions et réflexions personnelles. C’est ainsi que la Femme de Cédrix Crespel prend le visage de ses héroïnes (Par, Pour, Sans qui. 2008), celui du mythe (Bulls, Horses and GirlX 2012), de la transmission (Outside Parking 2011), du fantasme (J.O.I.E 2013) de l’exotisme (Ainsi soient-Elles 2015) « CAR CRASH » explore l’hommage et le chaos, extension symbolique du complexe d’oedipe . La figure féminine de l’infirmière évoque une mère aimée, protectrice, séductrice. Celle qui panse les plaies de la chair et de l âme… Sa présence domine les scènes d’un crash dont la violence fait écho à un parricide. L’évocation n’est pas anodine dans la vie de l’artiste dont le père est pilote automobile. Les compositions mettent en relief un sujet dont le propos fait appel à des références artistiques pour tisser le lien essentiel qui reste l’érotisme. Citons CRASH de Cronenberg film dans lequel un homme est à la recherche d’une énergie sexuelle qui atteint son apogée aux moments d’accidents de voitures. Citons également Richard Prince et sa collection de « Nurse » érotique. Le rapport étrange qui lie le danger de la course automobile et le fantasme de l’uniforme, nous entraîne dans un no man’s land glacé avec des oeuvres subtilement cadrées et audacieusement millimétrées. L’exposition présente une vingtaine de toiles sur lesquelles on reconnaît aisément les codes artistiques propre à Crespel. L’univers graphique, la richesse chromatique, les codes de la culture pop et l’imagerie des réclames de courses automobiles nous transportent dans une arène sponsorisée à la manière de Warhol ou Wesselmann. L’oeuvre « CAR CRASH » prend tout son sens, l’artiste y affronte ses obsessions et ses craintes. Ce mélange de chairs et d’aciers, destructeur, déroutant mais aussi intensément érotique, invite le spectateur à découvrir la narration de cette nouvelle série de toiles.

«  Car Crash » by Cédrix Crespel

If Cédrix Crespel paints its vision of the femininity in an intuitive and spontaneous way, he also puts his subjects at the heart of thematic exhibitions which gives him the opportunity to reveal beyond the aestheticism, the woman « symbol », the close link between its feelings and personal reflections.
This is why the Woman of Cédrix Crespel takes the way of his heroines (Par, Pour, Sans qui. 2008),
of one of myth, (Bulls, Horses and GirlX 2012), of transmission ( Outside parking 2011), of fantasy (J.O.I.E 2013) and exoticism ( Ainsi soient-elles 2015).

« Car crash » explores the tribute and the chaos, symbolic extension of Oedipus complex.
The feminine figure of the nurse evokes a loved, protective and seductive mother… who bandages wounds of the flesh and of the soul.
Her presence dominates the scenes of a crash, the violence of which echos a parricide.
The evocation is not harmless for the artist, a racing driver of which the father is.

The compositions accentuate a subject of which appeals to artistic references to weave the essential link which remains the eroticism.
Let us quote as saying CRASH, the Cronenberg movie in which a man is in search of a sexual energy which reaches its peak at the moments of car crash, and also Richard Prince and his collection of erotic nurses.
The strange relationship which connects the danger of the motor racing and the fantasy of the uniform pulls us in a frozen no-man’s-land with works subtly centred and bravely graduated.

The exhibition presents about twenty paintings of Cédrix Crespel on which we recognize easily his own artistic codes.
The graphic setting, the color enrichment, the pop culture codes, the advertising images of motor racing transport us in a sponsored arena like Warhol or Wesselmann.

Car Crash takes all its sense, the artist faces his obsessions and his fears there.

This mixture of flesh and steel, destructive, puzzling but also so intensely erotic, invites us to discover the story of this new exhibition.

Solo Show sélection

2023 NOV/DEC : « Intime conviction »    Montresso* Art Foundation  Marrakech MA

2023 OCT/NOV : « DISTANCES »    Madison Gallery  Solana Beach USA

2022 JUNE/AUGUST : « Sensual & Sexual Dreams »    Madison Gallery  Solana Beach USA

2020 SEPTEMBER : « Etoffes Emois » ArtCan Gallery Marseille Fr

2020 MARCH : « Ligne Bleue » Galerie Marcel Strouk Paris Fr

2020 FEBRUARY : « Ligne Bleue » Kolly Gallery Act3 Zurich CH

2020 JANUARY : « Ligne Bleue » Ehmer Gallery Bruxelles BE

2019 NOVEMBER, DECEMBER : « Ligne Bleue » Kolly Gallery Act1,2 Zurich CH

2019 OCTOBER : « Ligne Bleue » Montresso Art Foundation Marrakech MA

2018 NOVEMBER/JANUARY : « Deep Pola » La Galerie Paris 1839 Hong Kong HK

2018 JUNE : « Pleurer de J.O.I.E » AD Galerie Montpellier Fr

2017 SEPTEMBER : « BLENDING CULTURES »  (duo avec TANC) Galerie Martine Ehmer Bruxelles Belgique

2017 JULY : «  MON DOMICILE CONJUGAL » Galerie Marcel Strouk Rive gauche Paris Fr

2015 OCTOBER : « CAR CRASH » AD Galerie Montpellier Fr

2015 FEBRUARY : « AINSI SOIENT ELLES »  Marrakech Maroc Montresso Art Foundation

2013 SEPTEMBER : “J. O. I. E” AD Galerie Montpellier Fr

2012 SEPTEMBER : “Horses, BullS and GirlX” AD Galerie Béziers Fr

2011 MARCH : « OUTSIDE PARKING » AD Galerie Béziers Fr

2010 SEPTEMBER : Solo Show Galerie CCX Saint Nazaire

2009 OCTOBER : Solo Show Galerie Leslie’s Barning galerie Luxembourg 

2009 AUGUST : Solo Show «galerie Petitjean» Aix en Provence Fr

2009 JUNE : Solo Show Galerie Cri d art Metz Fr

2007 : Solo Show Galerie Edgar Paris Fr

2007 : retrospective Centre culturel Athanor Guerande Fr

2006 : « No title » Galerie Art on the move Naarden Hollande

2006 : “Glycero” Galerie Edgar le Marchand d’art Paris Fr

Group show sélection

2018 JUNE : Round2 Group Exhibition    MIRUS Gallery  Denver USA

2018 FEBRUARY : Art Up   AD Galerie retrospective LILLE 

2016 DECEMBER/JANUARY : Exposition XXL#1 Crespel/Tilt/Fenx/Jonone  Fondation Montresso Marrakech

2015 MARCH : « LA MUSIQUE ADOUCIT LES MOEURS » AD Galerie Montpellier fr

2012 : Galerie ART TO BE Lilles

2011 MAY : 20 ans de La lune en parachute Epinal

2008 : La lune en parachute Epinal

2008 : galerie Cri d’Art Amnéville les thermes

2008 : «galerie Petitjean» Aix en Provence

2005 : Petite madame” Galerie Edgar le Marchand d’art Paris

Art Fair sélection

2018 JUNE : SCOPE Basel Orlinda Lavergne Gallery Basel Suisse

2018 FEBRUARY : Solo Show Retrospective ART UP avec AD Galerie Lilles

2016 : 8eme Avenue AD Galerie Paris

2014 FEBRUARY : Art Up AD Galerie LILLE

2013 NOVEMBER : St art AD galerie Strasbourg

2011 OCTOBER : ART ELYSEE “MES AMIES” AD Galerie Edition monographie Paris 

2010 NOVEMBER : Foire Européenne St art AD galerie

2010 : « Superdesign » Londres avec Peter Klasen Londres

2010 FEBRUARY : Foire européenne AAF Gallery Leslie barning Bruxelles

2009 FEBRUARY : Foire européenne d art contemporain AAF with Edgar Bruxelles

2008 : Foire européenne d art contemporain AAF Galerie Petitjean Londres 

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« Cédrix Crespel peint et dessine la femme. Cédrix Crespel peint et dessine sa femme. Cédrix Crespel peint des signes de sa femme. Cédrix Crespel, des signes, sa femme. Cédrix Crespel signe sa femme. Sa femme signe Crespel. La femme, signe Crespel…

Ce que ces mots, maladroitement, mobilisent, a pris forme au cours de deux décennies depraxis Crespel. Progressivement, par essais, du statique au dynamique. Une histoire de mouvement. Un jeu de digressions, de nuances, de différances. Le travail de Crespel, c’est donc cela: une manipulation constante du peindre pour une émancipation des carcans dogmatiques. Ici, pas d’école, pas de filiation, pas de genre, pas de lecture verticale où le spectateur, relégué au bas d’une hiérarchie revancharde, devrait humblement troquer des traits pour des lettres, des formes pour des palabres, dans l’espoir d’atteindre une idée suprême que l’artiste dans son goût de la différence et de l’inaccessible aurait travesti sous des codes représentatifs dont lui seul posséderait les clés. Non, Crespel, ce ne sont pas les fantasmes du Me, I and Myself. C’est l’amour du langage comme outil et comme espace, où l’ère et le temps constituent un point de départ mais jamais un absolu ou une fin. Bref, si vous aimez les possibles et redoutez les vérités, vous adorerez CRESPEL. »

Guillaume Rivera   Auteur, critique et cinéaste

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« La peinture de Cédrix CRESPEL est une odyssée sensuelle. L’artiste y décline des femmes indépendantes et passionnées qui se jouent des rôles que la société veut bien leur accorder. Il est celui, qui nous apprendra, de gré ou de force, à voir, à nous défaire de nos habitudes pour entrer dans un univers autre, où ce qui habituellement est invisible devient visible. Cédrix CRESPEL peint son obsession pour les jambes et les dessous féminins. Dans sa peinture, tout est dit ? de la tension du désir qui le parcourt, des obsessions qui le hantent et surtout du talent à les suggérer.

Frondeuses, rebelles, espiègles, les femmes de Cédrix CRESPEL réinventent les codes de l’amour et dressent les portraits de femmes éminemment modernes..

Pourtant, au cœur de sa création, une histoire d’amour audacieuse et impertinente – celle très personnelle de l’artiste et de sa femme. Tels les amours de Dali et Gala, Cédrix CRESPEL rend hommage depuis toujours à sa muse… »

Estelle Guilié   Directrice Artistique « Fondation Montresso » Maroc 

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  « Où sont les femmes ? Elles sont sur les toiles de Cédrix Crespel, habillées de couleurs chatoyantes, belles de jour comme de nuit.

Les Orientales de Cedrix échappent aux clichés. Normal : elles sont peintes avec l’amour d’un artiste qui refuse de choisir entre la froideur de l’ordinateur et l’arbitraire du trait de spray can.

Avec Cedrix, le graff se fait sensuel, la femme se voile de reflets pop, s’abandonne à la sensualité multicolore en gardant son mystère.

Femmes dominantes mais fragiles, femmes oxymores, femmes dont le pouvoir est dans le regard, l’attitude, le style. Des femmes Bazooka, des femmes au regard transperçant l’œil de celui qui les admirent.

L’exotisme de Cedrix vient de loin. Le sexe est là, habillé d’une sensualité qui n’a jamais besoin de s’imposer. Glycéro mais pas gynéco, le sexe selon Crespel fascine le spectateur qui s’y plonge.

Le peintre invente un monde parallèle dans lequel ses amazones se promènent en liberté. Dans une lumière éclatante, leur soleil étant ici remplacé par la palette de l’artiste, l’homme qui aime les femmes leur rend hommage.

Regard en gros plan, pose provocante, jambes écartées, yeux fermés d’après l’orgasme ou grand ouvert de l’amour, les dix femmes de Cedrix Crespel nous invitent à entrer dans son monde. À traverser le miroir et à pénétrer dans ses tableaux. Pour célébrer l’éternelle féminité de l’Orient, celle du désert et du soleil, du passé et du futur. »

Olivier Cachin, Ecrivain, journaliste

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« Les draps des toiles de Cedrix Crespel portent en filigrane, depuis toujours, un motif fondamental : l’érotisme. La volupté, furieusement contenue par les uns, hypocritement ignorée par les autres, tolérée sous conditions, déclenchée avec certaines recettes, occupe une place essentielle dans la peinture au point que l’art parfois n’en est que le prétexte plus ou moins avoué : elle est chez lui magistralement traitée sans complexes.

Par ses œuvres le peintre assouvit des fantasmes, des fantaisies, des caprices, des frasques, des excentricités, des histoires, qu’il nous donne en partage de façon spectaculaire. Si de manière romantique ou trivial, il aime toutes ses modèles qu’il célèbre comme des Muses, Maman ou Putain, Madone ou Madeleine, Marie ou Maryline, maîtresse ou esclave… »

Renaud Faroux, Historien d’art

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   « Ses compositions évoquent le plan cinématographique, la lumière d’un David Lynch. Impression glacée confirmée par les à-plats parfaits, à la Glycéro, mais contredite avec ambiguïté par le travail énergisant des couleurs. L’inattendu, l’impression de menace qui rode, trouve son origine dans la présence incongrue des taches et dans la mise en scène de corps résignés à la traque dont ils sont l’objet. Car « sa » femme semble préparée calmement au combat. Soumise au regard, elle ne l’est pas dans l’absolu et passe sans complexe du statut de proie à celui de maîtresse. Dans cet univers porno-graphique, elle reste une déesse inaccessible. Brillante mais intouchable…

Résolument contemporaine, l’ensemble de son oeuvre séduit par la richesse de son analyse et de son énergie. »

Cecile Dufay Fondatrice de la Galerie « edgar Le Marchand D’Art »

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C

Né 1974 vit et travaille en France.

Representé par : Montresso Art Foundation Maroc / Madison gallery US

La peinture de Cédrix Crespel est éminemment liée à sa vie, à celle d’un homme dont le langage amoureux et le rapport au sensuel ont sans cesse été questionnés, décomposés. L’artiste décline dans ses toiles différentes représentations de la féminité et réinvente les codes du désir.

Sous les volutes, les vapeurs et les voiles du visible, les tableaux de Cédrix Crespel dissimulent une figuration secrète. Un corps, ses détails, une sensualité: Tiphaine, évidemment. Point d’esclandres, de déclarations tonitruantes. A leur apogée, son amour et son désir préfèrent la pudeur de l’intime. Et c’est donc dans un dialogue de silences et de subtilités qu’il immortalise la matérialité de la chair et l’émotion vive qui l’accompagne.

Depuis 2016 son axe de travail s’articule autour de la « correspondance », de « la nouvelle Entité » que génère le couple dans l’art et enfin l’iteration et la sérialité de l’image.

Born 1974 live and work France

Cedrix Crespel‘s painting is eminently linked to his life, to that of a man whose language of love and relationship to the sensual have been constantly questioned and broken down. In his paintings, the artist presents different representations of femininity and reinvents the codes of desire.

Under the volutes, vapours and veils of the visible, Cédrix Crespel’s paintings conceal a secret figuration. A body, its details, a sensuality: Tiphaine, obviously. There are no thunderous declarations. At their peak, her love and desire prefer the modesty of the intimate. And so it is in a dialogue of silences and subtleties that he immortalizes the materiality of the flesh and the lively emotion that accompanies it.

Since 2016 its work axis is structured around the « correspondence », « the new Entity » that the couple generates in art and finally the iteration and seriality of the image.